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Du Causse Méjean aux Alpes du Sud, un road trip en fourgon au cœur du mois d'août 2021 pour retrouver Patrice et moi (Dominique) l'esprit de nos vingt ans. Voici la page dédiée à notre tour dans les Alpes du Sud. |
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La diagonale du vide Je reprends cette expression un peu désuète aujourd'hui qui caractérisait la ligne traversant la France en diagonale de la Meuse aux Landes. La densité de population y était bien inférieure au reste du territoire, mais cette expression cachait une seconde réalité du désert français, une ligne reliant la Mayenne aux Alpes de Haute Provence. De nos jours il reste vers le Sud et ceci malgré l'attraction considérable de ce cardinal, des territoires toujours oubliés qui depuis des lustres ont attiré mon intérêt. Après une nuit à Apt et avoir quitté les Cévennes, nous reprenons la route vers le Bloc de Majastres que je voulais retrouver. Près d'un demi siècle est passé, quand j'ai pu parcourir par deux fois ce désert à pied de l'est vers l'ouest en empruntant en partie la départementale 17.  C'est la conjonction parfaite du 17 pour Majastres, ici c'est la jonction de la départementale avec la grande route qui suit la rivière Asse, La D17 s'enfonce ensuite dans ce bloc de montagnes considéré par les géographes comme le territoire le plus isolé en métropole. 17 : un nombre mythique pour votre narrateur qui en a fait long sur le sujet : on peut redécouvrir cet ancien article avec le lien suivant >>> http://www.correzitude.fr/GUDI/LAPENSEE/D17.html Carte, chapeau et piste sur ce coin désert de France  Ce bloc de Majastres, le connaissez-vous ? Avec donc sa légendaire et délaissée D17, ses naufragés, sa gare avec son Poil de faute, un univers perdu de plusieurs communes qui rassemblent moins de 100 habitants, Majastres est situé au centre avec ses 5 à 7 habitants selon les dires de ce seul vieil homme vu sur place il y a 3 lustres au moins... Je viens de vérifier la population de la commune qui était donc descendue au début de notre siècle à 2 habitants pour "exploser" aujourd'hui avec 4 âmes... Pour la densité il reste de la marge avant de connaître les premiers embouteillages. Je vous invite à voir cet ensemble de montagnes loin de tout tourisme, c'est présenté au début d'un film plutôt désopilant et décalé comme il convient pour ce coin >>> les naufragés de la D17  À Apt la discussion de bistrot au moment du café matinal nous avertissait, des températures records étaient prévues dans le sud-est de la France, on pourrait donc abréger notre présence dans ce coin perdu du sud à l'altitude insuffisante pour échapper à la chaleur. Ce jeudi, comme prévu il fait déjà trop chaud pour une totale exploration du bloc de Majastres par la D17, on se contentera du petit circuit ouest par Palus et Beynes puis on continuera en passant par la vallée de l'Asse qui le délimite au nord et permet aussi à la ligne ferroviaire de desservir d'assez loin le bloc.  Pas facile de composter le billet sauf un rejet intempestif dans la nature qui pourrait s'en charger, pas bien écolo, n'est-ce-pas ? Rassurez-vous pas besoin de billet car ce genre de voie va s'effectuer à pied... Philosophie ferroviaire : Trouver sa voie et se résoudre en à affronter les aléas...  On a pu donc croire prendre le train pour explorer le bloc de Majastres, l'accès à la halte doit se faire en cheminant directement sur la ligne en espérant 1, que le train sera en retard et 2, que les mètres parcourus sur la ligne donnent une réduction...  Le Poil Majastre sans le "S" à ce dernier mot, soi disant la seule faute SNCF pour désigner une gare en France... il faut attendre 2 ou 3 jours, stoïque et en chemisette, pour espérer voir un train s'arrêter ici et quand on a la chance d'y arriver, il faut compter 3 bonnes heures de marche sur des sentiers incertains pour rejoindre le village... Alors ! tout le monde suit ....  Heureusement l'Asse ci dessus court à côté de la voie et nous incite à remonter son cours. On rêve de la fraîcheur en prenant de l'altitude aussi nous continuons vers le fond de la vallée par cet itinéraire : N85 vers Barrême, D19 vers Clumanc, Tartonne avec son centre bourg qui se nomme : Plan de Chaude (épicurien peut être ?) en Haute vallée de l'Asse ( rien n'est inventé !), retrouvons nos esprits et la fraîcheur par la D219 et col du Défens (1253 m), Lambruisse, vallée de l'Encure, D2 dans vallée de l'Issole ,Thorame, Basse et Haute, D908 en haute vallée du Verdon, Beauvezer, Colmars-les-Alpes, Allos, route du Lac d'Allos, parking numéro 2, dit de Cluite à1800 m et dodo à la fraîche... Sur la route vers le col du Défens voici une borie fusée : pour gagner l'espace en prenant certainement un peu de hauteur...  Avant Allos, on effectue une petite visite à Colmars-les-Alpes. Village de montagne bordé par les eaux tumultueuses du Verdon, Colmars-les-Alpes se caractérise surtout par son architecture militaire classique. Il la doit à son rôle de clef de voûte du système défensif français à l’époque où la frontière était à deux pas du village.  Fort de Savoie Help ! les murs ont des parfois oreilles mais ici ce sont les mainsqui parlent...  A deux mains si vous le voulez bien , nous contait Lucien dans sa jeunesse .... Oserais-je dire qu'on passe du jeu des mille bornes à celui des 1000 francs. Quelques photos vers le lac naturel d'Allos et de ses alentours  Lac d'Allos 2225 m        Les randos ont commencés réellement par là avec l'altitude bienfaisante et le climat moins chaud . Pour préserver mes pieds sensibles (surtout dès qu'il fait chaud) mon ami Patrice et moi avions des objectifs parfois différents, c'est ainsi que j'ai pratiqué avec bonheur le stop pour revenir à la base, avec une facilité déconcertante et des familles qui poussaient quelquefois leurs enfants à l'arrière pour me faire une place sur les quelques kilomètres de descente. Merci à eux pour tant de sollicitude. Et ce temps gagné m'a été très utile pour étudier les milieux rencontrés et prendre au mieux des clichés des insectes et plantes qui est aussi l'un de mes objectifs dès que je parcours de nouveaux endroits.  tiens ! un promeneur solitaire ... aurait-il ce rêve rousseauiste : « La méditation solitaire, l'étude de la nature et la contemplation de l'univers dirigent le solitaire vers l'auteur de toutes choses […] Lorsque mon destin m'a jeté de nouveau dans le torrent de ce monde, je n'ai rien trouvé là-bas qui pourrait satisfaire mon coeur un seul instant. Le regret de la douce liberté que j'avais perdue me suivait partout et jeta un voile d'indifférence ou de dégoût sur tout autour de moi qui aurait pu m'a apporté la gloire ou la fortune » Quittons Allos , son lac et son col plutôt difficile à monter en fourgon au vu de l'étroitesse de la route, de la ciculation importante et d'un nouveau revêtement qui laisse les bas cotés en surplomb dangereux. Au col, à 2240 m petite promenade parmi les millions d'orthoptères qui se faisaient une joie de couvrir avec ou sans raison les paroles des hommes, certains sont photographiés à la page flore et faune  Il y avait environ une dizaine de ces criquets et autres orthoptères sur un mètre carré de surface pour faire bouche basse sur la maigre végétation du col. Les criquets sont-ils tous pèlerins et les coquilles Saint Jacques se compostent-elles ? Autant de questions auxquelles nous échapperons en descendant vers Barcelonnette ...et son ambiance typiquement mexicaine.  Un consulat pour 2000 âmes, j'aimerai avoir l'agenda du diplomate de ces lieux ... peut être là aussi une autre diagonale du vide.. Enfin, nuit paisible à l'ombre des grilles pour nous dans ce quartier très tranquille de la ville.  C'est la fête au centre ville, les mariachi sont sur le devant de la scène. En 2011, « Le mariachi, musique à cordes, chant et trompette » a été inscrit sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité. Pour vous dire que l'on ne blague pas avec ces sombres héros du patrimoine mexicain... La Cucaracha n'était pas au programme , dommage !  Aucune discussion sur la danse du mariachi ne serait complète sans mentionner le célèbre Jarabe Tapatio, la danse du chapeau mexicain, ici transformée en danse du foulard. Associée à Guadalajara, dans l’État de Jalisco, elle est devenue la danse nationale du Mexique. Elle est très stylisée, avec des mouvements et des costumes prescrits.  Une plaque commémorant le centenaire de la révolution de 1848, ce n'est pas si courant dans notre pays. Quittons la folle animation latine de la ville pour remonter la longue vallée de l'Ubaye et rechercher toujours plus de fraîcheur. Nous installons le fourgon pour l'unique fois de notre virée dans le petit camping de Saint Paul d'Ubaye, dernière bourgade de la vallée nichée à 1500 m. Pour juger de la hauteur du pont de Chatelet qui permet de monter au hameau de Fouillouse situé à 1900 m voici une photo plongeante depuis le parapet, l'ombre de l'arche est bien visible au fond de la gorge mais pas du tout mon bras qui devrait se deviner, c'est trop haut pour avoir du détail, ce pont enjambe l'Ubaye à 108 au dessus du lit de la rivière.  Le col de Mary que Patrice va gravir seul et qui prendra les nombreuses photos suivantes    l'aiguille de Chambeyron domine cette fin de vallée avec ses 3412 m      Version italienne du col de Mary avec le s.l.m. " di sul livello del mare"   La borne 56 indiquant la frontière entre l'Italie et la France : deux emblèmes sur une même pierre Dépasser les bornes peut être que la métaphore provient de la frontière, cette expression sous entend qu'on dépasse les frontières du raisonnable... Mais qui est le gardien de la frontière du raisonnable ?    Aiguille de Chambeyron qui pointe à 3412 m   Un peu d'altitude pour une végétation qui se fait rare.   Le hameau de Fouillouse se niche vers 1900 m et c'est le point de départ pour les plus hauts cols en rando des Alpes  rando à cinq pattes..  Vers le col de Vars qui permet de rejoindre la vallée de la Durance  le joli coeur c'était à Guillestre  Un cadran solaire un peu sophistiqué, il indique l'heure solaire du jour mais donne aussi une idée de la saison où l'on se trouve...  La place forte de Mont-Dauphin construite par Vauban à partir de 1693 fait partie des 12 sites majeurs Vauban inscrits en 2008 au Patrimoine mondial de l'UNESCO. Derrière ses remparts en marbre rose, vous verrez les casernes où vivaient les soldats de Louis XIV, les échauguettes sur l'à-pic où ils veillaient, la poudrière, l'arsenal où ils gardaient armes et poudre. Vous trouverez aussi un village insolite où 170 habitants vivent, comme tout le monde, mais dans un cadre extraordinaire de soleil méridional, de neige éblouissante, de silence et de pierres chargées d'histoire. Du rempart, on observe le nœud stratégique de vallées. Voyez les montagnes du Queyras aux mille randonnées, les stations de ski de Vars et Risoul, les glaciers des 4.000m du massif des Ecrins. Entrez, laissez aller votre imagination et voyez les soldats du roi en tunique, tricorne et longs mousquets surgir des bastions.  En face on voit parfaitement les glaciers du massif des Ecrins qui culmine dans sa Barre vers 4102 m   Le barrage de Serre-Ponçon est le plus grand barrage en terre d'Europe. Après de nombreuses études, il s'avère qu'à Serre-Ponçon, on ne peut construire un barrage en béton car le fond rocheux est enfoui sous 110 mètres d'alluvions. EDF choisit de réaliser un barrage en terre inspiré de techniques américaines car ce type de construction accepte plus facilement les déformations en cas de tremblement de terre. Situé en zone sismique, le barrage de Serre-Ponçon est prévu pour résister à une secousse de force 7 sur l'échelle de Richter. une ampleur exceptionnelle : 123 m de haut, 600 m de large et 650 m d'épaisseur ! Réalisé en matériaux extraits du lit de la Durance, entre 1955 et 1960, la construction du barrage de Serre-Ponçon nécessita le déplacement des populations et la destruction de villages. Réalisé en 6 ans avec les matériaux alluvionnaires extraits du lit de la Durance, le colossal ouvrage retient 1 milliard 200 millions de m3 d’eau sur une superficie équivalente au lac d’Annecy. C’est une digue en terre compactée, le noyau central étant en argile étanche. Il a été labellisé au titre du Patrimoine du XXème. Aprés Serre-Ponçon, le Massif des Monges se présentait un peu tard , il fut traversé à la nuitée tombée sur une route D951 puis D551 ravin de l'eau amère puis les très sérrés lacets nommés les Tourniquets qui font descendre dans une profonde vallée où l'eau amère rejoint l'eau bonne, vers Bayons la route rejoint la vallée de la Sasse et la D1 qui mous amène vers Sisteron pour dormir... La Basse vallée de la Durance   Ganagobie l'abbaye de Ganagobie, sur le plateau, à 650 m. C'est le principal attrait touristique de la commune Le monastère Notre-Dame de Ganagobie est une abbaye bénédictine située à environ 15 kilomètres au nord-est de Forcalquier et à environ 30 kilomètres au sud de Sisteron, dans le département des Alpes-de-Haute-Provence en région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Il est connu pour son remarquable pavement de mosaïques médiévales polychromes, daté de la décennie 1120-1130, sans équivalent en France. L'abbaye est située 350 mètres au-dessus du lit de la Durance, sur un étroit plateau bordé d'abrupts. La voie Domitienne qui longe ce plateau constituait, à l'époque gallo-romaine la route « la plus courte et la plus sûre » selon Strabon entre l'Espagne et Rome. C'était encore le cas au Moyen-Âge. On peut d'ailleurs voir au pied de la colline de Ganagobie un pont romain enjambant le Buès et qui est encore utilisé. Au nom de la rose : La bibliothèque de l'abbaye Notre-Dame est riche d’environ 100 000 livres, soit cinq kilomètres de rayons. Creusée dans la roche du plateau sur plusieurs niveaux, elle a été aménagée et conçue afin d'assurer aux livres un niveau de température et d'humidité constant leur permettant une conservation dans les meilleures conditions. Son fonds ancien comporte huit mille livres, du xiie au xviiie siècle.  L'église de l'abbaye  L'arc des palabres dans la forêt de l'abbaye : sandales et zénitude  Pour bibi c'est plutôt sandales et zététique bien sûr comme j'ai un doute (peut être deux), j'ai mis un lien pour comprendre la philosophie pyrrhonienne réfutant la vérité et son critère, dite aussi « sceptique, zététique, éphectique et aporétique » ouf ! cela va mieux quand on l'a dit !  le bestiaire de Ganagobie : compromis entre borie et hermann  Au bout du chemin le panorama sur le plateau de Valensole , le massif des Monges , le bloc de Majastres et semble-t-il la montagne de Coupe Je vous avais prévenu aujourd'hui c'est cours de géo, attention aux interros à la rentrée... Vous me dites : mais c'est la croix et la bannière ! je ne vois pas de croix, je suis zététicien ... Lurs Lurs a reçu le label « village et cité de caractère ». je me demande si cela correspond au caractère , les lettres employées en écriture .. Ci dessous le lieu des rencontres internationales de Lurs, je crois bien que ma tchotte (Violette) a effectué un stage ici il y a deux lustres   Les chemins de l'écriture passe aussi par le Byblos ... ce n'est pas si loin que cela saint trop et quand c'est trop c'est bien, paroles d'aujoud'hui.. ... Y a des chemins qui vous emmènent dans des impasses...  le petit théâtre de Lurs  « Certaines villes peuvent montrer d’orgueilleuses cathédrales, des remparts médiévaux ou des viscères de martyr. Manosque a sa beauté. » C'est l'enfant du pays qui parle ainsi de la "pudique " Manosque : Jean Giono Mais il y a aussi Dan, sa gentillesse et son attention pour nous recevoir dans son "nid d'aigle" Elle domina dans nos jeunes années le sprint féminin en athlétisme et pas que dans sa région et aurait du devenir une vraie championne internationale sans l'emprise du destin. Nous nous sommes réjouis de recevoir son amitié sans failles ...   La route du retour se dessine , cap sur la Drôme en passant par un nombre innombrable de vallées insérrées dans les petites montagnes des Préalpes Banon et son café de l'union qui a bien plu à l'ami Patrice , je m'interroge toujours ?  les petits cols sont fait pour être roulés et déroulés >> Depuis Manosque on s'est tapé : le col de Montfuron 647 m col de la croix du chêne 636 m col de val marine 648 m col de Peyron 978 m Ferrassières Col de l'homme mort 1211 m ( terme assez employé partout en France, on devait y périr souvent par le passé en voulant ainsi se rendre d'une vallée à l'autre) col de Macuègne 1068 m Séderon col de Le Col 889 m col de l' homme mort en tunnel , le mort n'a pas su l'altitude atteinte Gorges d'Ubrieux Buis les Baronnies et son grand marché déployé Pierrlongue, Faucon, Miribel Nyons Les Piles (poil) et le Condorcet passa enfin les Gorges de Trente pas Chaudebonne Col de la Sausse , enfin on y est à l'image, je vous met l'altitude ou la photo suffit ?  puis tout est étroit avant Crupies , le tunnel, la fontaine , les gorges et la route Bourdeaux : super le u pour le différencier d'une étrange et gironde ville ... l'objectif est d'être à Saoû sans boire une goutte... Près du village éponyme, la forêt de Saoû est probablement l'une des plus belles de la Drôme. Entourée de falaises rocheuses formant une muraille naturelle, elle se distingue par son synclinal perché, le plus haut d'Europe. Elle couvre une surface de 2 500 hectares dont le point culminant, les Trois Becs, se situe à 1 589 mètres d'altitude. Classée en tant qu'Espace Naturel Sensible, la forêt de Saoû abrite une incroyable biodiversité. La fermeture quasi complète de la forêt explique sa grande préservation et la présence de nombreuses espèces animales et végétales. Le massif de Saoû abrite chamois, sangliers, chevreuils, martres, belettes, fouines, renards, blaireaux, marmottes. C'est également une grande réserve naturelle d'oiseaux. Plus de cent espèces d'oiseaux nicheurs, grands corbeaux, aigles royaux, rapaces, buses, passereaux… Et pour ce qui est du paysage, encore une fois la forêt est généreuse : milieux forestiers, landes et pelouses, pentes rocailleuses, milieux humides de forêt alluviale, falaises et vires la forêt de Saoû est un espace quasiment fermé en forme de navire de 12 km de long sur 2 km de large : le synclinal perché. Son point culminant se trouve à l'est à 1589 m : les Trois Becs (Roche Courbe, le Signal et le Veyou). A l'ouest, Roche Colombe est à 885 m. Les deux entrées se situent sur la largeur du site : le Pas de Lauzens où jaillit le ruisseau de Lauzens et le défilé du Pertuis d'où débouche la Vèbre. .  le synclinal partie ouest  le synclinal partie est Pour voir le complet panorama du synclinal de la forêt de Saoû, vous pouvez assembler les deux photos précédentes, le rouleau de scotch est fourni gracieusement ci dessous >>   Surnommé "le Trianon drômois", l'Auberge des Dauphins, dans la forêt de Saoû, dans la Drôme, ouvre ses portes au public après 70 ans sans visiteurs. Le salon doré, au style versaillais a été rénové pendant deux ans. Voici le menu bourgeois proposé à la belle époque ....enfin pas pour tout le monde.  Cap à l'ouest pour aller voir Patricia qui tient une petite boutique dans un village classé : Mirmande Auparavant petite halte à Marsanne dont le château ruiné domine le bourg  Les plaines commencent à s'étendre , les Alpes sont derrière nous...  C'est un brin osé pour l'amie Patricia, juste retraitée ,de tenir une boutique , un défit, fifi brin d'acier l'aurait-elle fait ?  De son histoire de village perché, Mirmande conserve un labyrinthe de rues et ruelles bordées de maisons à l’architecture parfois imposante et riche de mille détails. Ce village est classé parmi les Plus Beaux Villages de France. Au sommet du village, "la cerise sur le gâteau", l'église Sainte-Foy est un joyau de l'art roman. Cette église désacralisée accueille d'avril à septembre des expositions qui changent régulièrement.  Patricia nous offre la sérénité de la maison de sa sœur qui tient ordinairement la boutique. Le bain de pied fait parti d'un rituel chez moi qui me régénère et permet de repartir regaillardi vers de nouveaux horizons.  Les amis sont bien affairés pour préparer le repas partagé, merci Patricia de Brive, tu es depuis si longtemps une fidèle amie, attentive et dévouée...   le plongeon dans l'inconnu... c'est donc la fin de notre reportage...
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