Publié sur
Facebook le 12 décembre 2019 .... Bonjour, bonjour les demoiselles y'a d' la joie, partout y'a d'la joie ... aujourd'hui Charles, je vais vous en ...Trenet .. vers les demoiselles, attention ! oui ! les jouvencelles, ha ! mais non ! pas les jolis tendrons qui peuplent votre imagination, mais voyez vous même >>>> ![]() Cette semaine j'ai commencé à ranger mes 2000 photos d'Odonates, les libellules si vous aimez mieux parmi les 180 mille clichés sur la nature que j'ai pris lors de ces 12 ans d'exploration surtout localisée autour de Brive. Pas si déprimant que la libellule femelle ici representée qui est justement déprimée. ![]() de Théophile Gautier (1811-1872) Sur la bruyère arrosée De rosée ; Sur le buisson d'églantier ; Sur les ombreuses futaies ; Sur les haies Croissant au bord du sentier ; Sur la modeste et petite Marguerite, Qui penche son front rêvant ; Sur le seigle, verte houle Qui déroule Le caprice ailé du vent ; Sur les prés, sur la colline Qui s'incline Vers le champ bariolé De pittoresques guirlandes ; Sur les landes ; Sur le grand orme isolé, La demoiselle se berce ; Et s'il perce Dans la brume, au bord du ciel, Un rayon d'or qui scintille, Elle brille Comme un regard d'Ariel. Traversant, près des charmilles, Les familles Des bourdonnants moucherons, Elle se mêle à leur ronde Vagabonde, Et comme eux décrit des ronds. Bientôt elle vole et joue Sur la roue Du jet d'eau qui, s'élançant Dans les airs, retombe, roule Et s'écoule En un ruisseau bruissant. Plus rapide que la brise, Elle frise, Dans son vol capricieux, L'eau transparente où se mire Et s'admire Le saule au front soucieux ; Où, s'entr'ouvrant blancs et jaunes, Près des aunes, Les deux nénuphars en fleurs, Au gré du flot qui gazouille Et les mouille, Étalent leurs deux couleurs ; Où se baigne le nuage ; Où voyage Le ciel d'été souriant ; Où le soleil plonge, tremble, Et ressemble Au beau soleil d'Orient. Et quand la grise hirondelle Auprès d'elle Passe, et ride à plis d'azur, Dans sa chasse circulaire, L'onde claire, Elle s'enfuit d'un vol sûr. Bois qui chantent, fraîches plaines D'odeurs pleines, Lacs de moire, coteaux bleus, Ciel où le nuage passe, Large espace, Monts aux rochers anguleux, Voilà l'immense domaine Où promène Ses caprices, fleur des airs, La demoiselle nacrée, Diaprée De reflets roses et verts. Dans son étroite famille, Quelle fille N'a pas vingt fois souhaité, Rêveuse, d'être comme elle Demoiselle, Demoiselle en liberté ? ![]() ![]() ![]() ![]() Dans un jour de printemps, est-il rien de joli Comme la demoiselle, aux quatre ailes de gaze, Aux antennes de soie, au corps svelte et poli, Tour à tour émeraude, ou saphir ou topaze ? Elle vole dans l'air quand le jour a pâli ; Elle enlève un parfum à la fleur qu'elle rase ; Et le regard charmé la contemple en extase Sur les flots azurés traçant un léger pli. Comme toi, fleur qui vis et jamais ne te fanes, Oh ! que n'ai-je reçu des ailes diaphanes ! Je ne planerais pas sur ce globe terni ! Aux régions de l'âme, où nul mortel ne passe, J'irais, cherchant toujours dans les cieux, dans l'espace, Le monde que je rêve, éternel, infini ! Louise Colet. ![]() ![]() ![]() Dans les herbes folles Envolée sitôt posée Explore le monde. Frivole et fragile Près d’un étang endormi Traverse l’été ![]() ![]() ![]() |
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