Les visiteurs plus ou moins z'ailés de l'été dans le jardin, imaginé sauvage ...

Dans le creux de l'été, une saison apolitique, dans le fond du jardin, cette idée d'oasis,
l'abeille bourdonne, mais ... elle n'est pas seule,
de nombreux autres promeneurs de l'été virevoltent au dessus des parterres.
Çà chante, craquette, stridule, vrombit, crisse, grésille, grésillonne, bombille, zonzonne
près du feuillage vernissé de l'oranger du Mexique qui exhale au froissement
un insouciant parfum d'écorce de bigarade.
Aux travers de plusieurs pages, voici donc une invitation
à venir observer toutes ces petites bêtes,
compagnes plus ou moins désirées de nos journées d'été,
 passées dans la paix secrète du jardin.


Une tranche d'oranger du Mexique : un arbuste apodictique du jardin limousin...

Plusieurs pages seront nécessaires pour avoir une petite idée des rencontres
que réserve ce lieu intentionnellement choisi  : le jardin.
À la belle saison je quitte la ville engoncée dans sa cuvette permienne, indolente dans son climat assoupissant
pour gagner par une proximité raisonnable la campagne revigorante des bas plateaux cristallins,
où mon inclinaison à s'occuper de légumes, de fleurs et de jardin peut mieux s'exprimer.

Le jardin est situé au milieu d'un bourg, ses mille mètres carrés sont suffisants pour combler un immuable  besoin d'espace.
Autour de ce village peu étendu,  différents milieux avoisinent rapidement mon logis estival et agrandissent mon aire de prospection :
prairies, vergers, étangs, zones humides, bois et forêts de pente au dessus des gorges sauvages et rocheuses de la grande rivière.
Un environnement qui permet certainement par ses ressources et sa diversité l'intrusion de nombreux prospecteurs ailés dans le jardin.


Une vue du peuple des insectes sur l'Angélique des bois qui pousse tout près du bourg, la grande majorité de cette vingtaine d'espèces présentes ici fréquente souvent le jardin situé pas très loin.

Plusieurs hyménoptères sur cette ombelle.



Avant de présenter quelques abeilles (ordre des hyménoptères) et quelques mouches (ordre des diptères)
qui seront au centre de ce que je veux montrer des visiteurs du jardin, cette première page permet avec certains exemples d'illustrer
quelques autres ordres chez les insectes dont on sait l'immensité de la diversité.

Pour la France plus de 35200 espèces sont répertoriées et une évaluation raisonnable se situe vers 40000,
pour le Monde plus d'un millions d'espèces sont décrites
mais les évaluations offrent une énorme marge d'incertitude puisqu'on évoque une possibilité entre 3 et 30 millions d'espèces et parfois plus.

Cinq grands ordres se partagent 93 % des espèces nationales. 
Voici un tableau qui permet pour notre pays de voir une répartition des principaux ordres chez les insectes :





L'ordre des odonates ne se manifeste que par quelques apparitions furtives au jardin,
dont la composition  n'a que peu d'attraits pour les libellules.
Mais ils ont tout de même des milieux de prédilection assez proches. 
Aeshna_affinis
Cette aeshne bleue (femelle ici,  l'adjectif se rapporte au mâle)  possèderait-elle quelque affinité à se rapprocher parfois ...




L'ordre des lépidoptères, lui par contre, possède de nombreux représentants qui visitent le jardin :
   Araschnia_levana
Avec cette Carte géographique (Araschnia levana), trouver la position d'une fleur attractive des choisyas est facile....


Callophrys_rubi
La Thècle de la ronce ou Argus vert  (Callophrys rubi) s'aventure parfois au jardin, en début de saison toutefois.
Là aussi il n'y a pas photo pour situer au Mexique l'origine du même oranger.


Lycaena_phlaeas
Le  Cuivré commun ou Bronzé (Lycaena phlaeas ) comme tant d'autres papillons de jour a du mal pour échapper à l'attrait
des capiteuses fleurs de l'oranger qui, lui, pourrait provenir du milieu de la Lune selon la tradition centraméricaine.


Voici un azuré habituel des lieux, abandonnant le nerprun, pour s'aventurer sur l'exotique oranger.
Dorénavrant ...,  j'en suis navré... je ne précise plus l'origine de mon arbuste fétiche.
Celastrina_argiolus
Celastrina argiolus - L'Azuré des Nerpruns


Avec ce papillon, courrons vite comme l'atalante, vers une autre plante très attractive au jardin : l'aster automnal.
Le jardin accueille volontiers ce migrant  qui dans la crise actuelle, également climatique, trouve des conditions
 qui devraient  l'exonérer peu à peu des contraintes et dangers des grands voyages...
Vanessa_atalanta
Impeccable dans sa nouvelle robe sans une écaille en moins : Le Vulcain (Vanessa atalanta)


Rencontrer une panthère dans l'un des coins retirés du jardin provoque bien sûr toujours quelques émotions....
Pseudopanthera_macularia
Pseudopanthera macularia


Une mélitée qui semble avoir du mal à quitter le cocon familial
et donc se coucounnant sur le joli arbuste.

L'abdomen n'a pu se défaire de la partie postérieure de la chrysalide
où le papillon a du vivre sa métamorphose.



Pararge_aegeria
Avec le Tircis (Pararge aegeria) nous avons affaire à l'un de ces papillons dits de jour qui fréquente assidument le jardin,
voici une liste pas du tout exhaustive de quelques autres qui virevoltent régulièrement auprès des végétaux attractifs :
l'Amaryllis, le Myrtil, le Petit Nacré, la Petite Violette, le Fadet commun,
le Tabac d'Espagne, la Mélitée du plantain, le Machaon, le Flambé, le Gazé,
 les piérides du navet , du chou , de la moutarde, de la rave,
 le Citron : celui ci parfois présent en hiver comme ceux-ci : le Paon du jour, le Robert le diable, le Vulcain
La Petite Tortue est plus discrète au cours de l'année, comme le Sylvain azuré ou le Demi-deuil.


Ce pieris a fait chou blanc avant d'atterrir sur l'éternel choisya ternata du coin.




Lampides_boeticus
Réputé migrateur chez nous,  l'Azuré porte-queue ( Lampides boeticus) était présent une bonne partie de l'été dans le jardin,
 assidu autour de la culture de haricots dont il butinait volontiers les fleurs sans dédaigner
comme on le voit, un peu plus tardivement, les asters d'automne.
Cette continuité de présence est une observation récente et pourrait indiquer une installation dans notre région,
 bénéficiant peut être de l'évolution climatique.


Gare aux géraniums cultivés de votre jardin car l'ennemi est arrivé depuis peu :
 le Brun des pélargoniums (Cacyrus marshalli ) s'est implanté dans notre région au début des années 2000.
Cacyrus_marshalli
Cacyrus marshalli

L'expansion de ce petit lycène est soutenue par le goût des habitants des villes et des villages
 pour le “géranium”  et l'absence de parasites et prédateurs spécifiques.
Les ravages sont causés par les chenilles de l'espèce qui se nourrissent de toutes les parties aériennes de la plante,
 notamment des fleurs et des bourgeons floraux. Il semblerait donc que son établissement en France,
au moins dans les régions méditerranéennes, soit à présent réalisé.
Pour certains, le réchauffement climatique favoriserait cette expansion.



Voici une punaise (l'ordre des hétéroptères a intégré celui des hémiptères)
qui pourrait être un bon petit diable pour le jardinier : Zicrona caerulea
cet hétéroptère possède un couleur un peu  inhabituelle dans la famille des pentatomidae
et semble être un prédateur de quelques chrysomèles enquiquinantes pour  les légumes.
Zicrona_caerulea
Zicrona caerulea




Coléoptère nécrophage, ce silphe est peut être Silpha olivieri  assez rarement repéré  en général.
Silpha_olivieri
Silpha olivieri





Sialis est un genre d'insectes de l'ordre des mégaloptères.
Sialidae
Avançons sous toute réserve Sialis fuliginosa pour cette espèce vue vers le bord de la Vézère au niveau du château de Comborn.





Un rhopalide (ordre des hémiptères) difficile à identifier mais très présent en septembre dans le jardin.
Rhopalus_subrufus
Rhopalus subrufus ?




Est-ce bien la Chrysope alpine (Chrysopa abbreviata - ordre des neuroptères)
dont le graphisme éloquent compense une géographie approximative ?
Chrysopa_abbreviata




La cicindèle s'aventure très rarement dans le jardin, dotée d'une farouche vivacité 
seul le badinage a trompé sa vigilance champêtre pour pouvoir la surprendre.

La Cicindèle champêtre, Cicindela campestris
Je ne résiste pas à vous montrer un portrait de la jolie bestiole
qui, comme on l'a vue, n'effarouche pas le partenaire.


Photo tirée du très instructif et recommandable site aramel : http://aramel.free.fr/INSECTES1.shtml




Attention ! voici un message rassurant de France cafards - je n'invente rien,  voir : http://cafards.fr/ectobius.php
La blatte des jardins  (ordre des Blatteria), appartient  à la famille des Blattellidae qui
compte plus de 2000 répertoriées à la surface du globe dont une quinzaine d'espèces en France.
Cette blatte ( Ectobius pallidus ) était très présente ces dernières années lors des étés très chauds que nous avons subis.
Leur nourriture est essentiellement constituée de matière végétale morte, y compris le papier
Pour ceux qui craignent une invasion à l'intérieur de la maison, pas de crise de cafard en perspective,
ces blattes vivent  dans les jardins et à priori, il n'y a pas d'invasion à craindre,
sinon quelques incursions dans la maison les soirs très chauds en été.

Ectobius pallidus



Punaise ! un diable dans nos choux.
Eurydema_ornata
La Punaise rouge du chou, ou Punaise ornée (Eurydema ornata), hétéroptère de la famille des Pentatomidae
était fortement à l'ouvrage en cette année 2016.
C'est un déprédateur du chou et de diverses espèces de Brassicaceae (crucifères) sauvages et cultivées,
ainsi que de Poaceae (graminées) et de la pomme de terre.
Les dégâts aux cultures sont causés par les adultes qui se nourrissent en piquant le limbe des feuilles.


 La Punaise arlequin (Graphosoma linatum)  préfère largement les ombelles.




Elasmucha_grisea
La Punaise grisâtre (Elasmucha grisea) dans sa forme finale après quelques six mues la transformant beaucoup
dans son apparence comme c'est souvent le cas pour les punaises compliquant ainsi la détermination.




Dans la campagne du Bas-Limousin, il y a tout de même quelques perles
qui ne sont pas faciles à rencontrer, il y a d'ailleurs très peu de choses sur le Web
 qui pourrait nous faire mieux connaître  Isoperla grammatica.
Ne restons pas de pierre devant ce joli patronyme latin,
ces perles-mouches ne sont pas des diptères mais des plécoptères,
nos voisins du récent brexit les appellent d'un nom évocateur : Stoneflies
Les perles aimant à se poser sur les rochers à proximité des cours d'eau.

Isoperla_grammatica
Isoperla grammatica près d'un ruisseau descendant du village

Pour rester dans cet ordre (plecoptera) voici encore quelques espèces rencontrées
au cours des années antérieures près de mon village de référence :


 Genre Leuctra sans précision

Voici peu de diversion en s'égarant loin du jardin :
Leuctra (un lieu-dit de Béotie, situé au sud-ouest de Thèbes) fut le siège d'une bataille qui se déroula en 371 av. J.-C.,
et vit la victoire des Thébains, conduits par Épaminondas le béotarque  ( >> magistrat et béotien ..pléonasme ! mais un président ne doit pas dire cela !)
qui infligent une sévère défaite aux Spartiates du roi Cléombrote II.

Considérée par beaucoup comme une révolution tactique pour l'emploi de l'ordre oblique !

Il y a aussi un tout petit rapport avec la méditation propice dans la thébaïde de ma contrée,
la Thébaïde est une pièce méconnue de Racine à l'origine de la déconvenue suivante,
objet en début d'année d'une chronique sur le grand réseau social de notre petit Monde,
une perle,  de l'incomplétude dans ma corrézitude naissante qui a fait raté le gros lot .




Retournons au jardin après cette intrusion dans la vie locale, issue du millénaire dernier.
Une autre perle nous attend, beaucoup plus bio cette fois avec cette grande espèce posée sur l'un des chemins d'accès au bourg.

Perla_marginata
On peut supposer qu'il s'agit là de Perla marginata
La Perle marginée est un bon indicateur de la qualité de l'eau de la rivière
car elle ne vit que dans une eau fraîche et fortement oxygénée.

Capnia
Dernier genre de perles de mon chapelet : Capnia sans précision
L'ordre des Plécoptères, appartenant au groupe des Polynéoptères, est constitué d’insectes hémimétaboles,
 ce qui signifie que la larve – au mode de vie aquatique – ressemble beaucoup à l’adulte aérien
(a contrario de la chenille par rapport au papillon par exemple).
Les plécoptères au même titre que les Odonates et les éphéméroptères furent d’abord placés
dans les Névroptères par Linné, sous le nom de Perlidae.
L’ordre peut être divisé en deux : les Antarctoperlaria subsistant dans l’hémisphère sud et
les Arctoperlaria de préférence dans l’hémisphère nord,
avec au total plus de 3 400 espèces connues au monde.
En France, au nombre de 178 espèces, les perles appartiennent à deux groupes :
les Nemouroidea au corps grêle et les Perloidea plus robustes et aux pièces buccales plus développées.
Ces deux groupes en France sont répartis en sept familles :
– Perloidea : Chloroperlidae, Perlodidae, Perlidae ;
– Nemouroidea : Nemouridae, Leuctridae, Capnidae et Taeniopterigydae.
Les plécoptères peuvent coloniser une grande partie de l’hydrosystème avec une nette prédilection
pour la partie amont des cours d’eau.
En effet, la plupart des espèces sont exigeantes vis-à-vis de la concentration en oxygène de l’eau,
et de surplus très sensibles à la pollution et à la dégradation physique des cours d’eau.
 Cette oxyphilie et sensibilité s’expriment par une plus grande diversité spécifique au niveau des massifs montagneux.



La Cigale bossue  (Issus coleoptratus - ordre des hémiptères, classée auparavant chez les homoptères qui regroupaient,
entre autres, les cigales, les cicadelles, les pucerons et les cochenilles) ne me fait pas déchanter tout l'été,
je tressaute simplement quand elle saute,
 car là brunie par l'été... elle ne manque pas de ressort  :
Elle développe des engrenages complexes se verrouillant entre eux,
 lui permettant de sauter avec une grande puissance...

Issus_coleoptratus

Petit détour par le Web participatif pour montrer un état larvaire de la bestiole, certainement ici parasitée
comme l'atteste le sac à provisions qu'elle semble tenir sous le bras (façon de parler bien sûr...)

Issus_coleoptratus_larve



La Cigale épineuse ou Demi diable  (Centrotus cornutus) ne fait donc qu'à moitié sursauter devant son apparence cornue.
Centrotus_cornutus


Ci dessous Penthimia nigra , il esi difficile de lui trouver un petit nom en Français.
Penthimia_nigra



Une autre curiosité du fond du jardin où je laisse quelques orties pour faire du purin pour le jardin,
 Orthezia urticae , hémiptère un peu carnavalesque,
cochenille recouverte de lamelles de cire d'un blanc de neige disposées plus ou moins symétriquement.
Ortheziidae
Pour s'habituer à la classification, prenons l'exemple de cette bestiole pour la situer dans le monde du vivant :

Domaine : Biota
Règne : Animalia
Sous-Règne : Eumetazoa Bütschli, 1910
Infra-Règne : Bilateria Haeckel, 1874
Infra-Règne : Protostomia Grobben, 1908
Cladus : Ecdysozoa Aguinaldo, Turbeville, Linford, Rivera, Garey, Raff & Lake, 1997
Phylum : Arthropoda Latreille, 1829
Sous-Phylum : Pancrustacea Zrzavý & Štys, 1997
Infra-Phylum : Altocrustacea Regier, Schultz, Zwick, Hussey, Ball, Wetzer, Martin & Cunningham, 2010
Classe : Hexapoda Blainville, 1816
Sous-Classe : Insecta Linnaeus, 1758
Infra-classe : Pterygota Brauer, 1885
Cladus : Neoptera Martynov, 1923
Ordre : Hemiptera Linnaeus, 1758
Sous-Ordre : Sternorrhyncha
Super-Famille : Coccoidea
Famille : Ortheziidae Amyot & Audinet-Serville, 1843
Genre : Orthezia Bosc, 1784
Espèce : Orthezia urticae (Linnaeus, 1758)
Ouf ! Nous avons descendu les dix huit marches pour atteindre la combinaison binominale gasconne et piquante (?) de cet amas cireux.

Je délaissais depuis un moment les choisyas qui ne servent pas de refuge qu'à un nombre impressionnant d'insectes,
 d'arachnides et d'oiseaux, même cet escargot semble apprécier ce végétal hors norme.
Depuis très longtemps j'accumule dans un dossier toutes les formes de vie fréquentant l'oranger du Mexique,
plusieurs centaines d'espèces sont passées par là que j'espère un jour vous présenter tout cela plus longuement.



De même les champignons s'intéressent
à ce végétal attrayant  en venant pousser
sur les feuilles séchées tombées sur le sol.
J'ai extrait ci contre de l'ombre de l'oranger
 mexicain,  une feuille sur laquelle
a poussé après une bonne pluie automnale
le Macrotyphula juncea qui fréquente plus
ordinairement les forêts de la région.

J'ai un coup de cœur vous avez compris
pour cet arbuste : le Choisya ternata,
Je lui trouve un nombre de qualités pour le faire
 rentrer dans chaque jardin du Limousin.
Arbuste aux superbes feuilles persistantes, vernissées,
aromatiques à fleurs exhalant une légère senteur d'oranger.

Réputé un peu gélif , il a cependant repoussé
après les - 22 °C de l'hiver référent en janvier 1985.
Facile à dupliquer par bouture et marcottage,
il atteint assez rapidement une hauteur facilement
 stabilisée vers les 2 à 2 mètres 50.
Il peut pousser à l'ombre mais sera plus attractif
au soleil si vous voulez y observer un nombre
invraisemblable de bestioles.
Sa double floraison annuelle est facilitée
par une taille légère après celle du printemps.

Il peut remplacer avantageusement ces arbustes
souvent employés pour faire des haies tristes et qui
sont parfois très invasifs dans la nature,
ce qui n'est pas le cas du Choisya.
Macrotyphula_juncea.
Macrotyphula juncea sur une feuille sèche de choisya


La floraison de l'oranger du Mexique au printemps dans le jardin
 (ici dans sa version azteca aux feuilles plus étroites que la version standard de l'arbuste)




Le Drap mortuaire  (Oxythyrea funesta ) dans son linceul blanc. On est là dans le funeste !
Oxythyrea_funesta




Le Panorpe vulgaire (Panorpa vulgaris) ou mouche scorpion est fréquent dans la végétation (ordre des mécoptères)
je m'interroge sur la bestiole qui l'accompagne à gauche qui semble être aussi un Panorpa
mais dans une allure que je n'a pas pu trouver quelque chose de comparable le net. Auriez-vous une idée ?


À comparer avec le Panorpe commun (Panorpa communis)  très ressemblant,
 la différence étant dans la largeur des taches noires sur les ailes.





Le Clairon des abeilles (Trichodes apiarius) est pourtant plus visible qu'audible,
lui aussi apprécie beaucoup la végétation mexicaine.
Trichodes_apiarius





Les caryoptéris sont utiles très utiles au jardin décoratif pour attirer un bon nombre de visiteurs ailés en fin de saison.



Le Carabe violet (Carabus violaceus) a trouvé refuge dans un nourisseur de ruche placé dans la petite grange au fond du jardin.
Carabus_violaceus




Le recyclage sans fin d'une vie finie pour participer à d'autres vies ....





Comme il ne faut pas mettre ses œufs dans un même panier ... il est proposé ici quelques autres solutions :




Une plantation linéaire très régulière...



Ici contrairement à l'adage émis au début de ces pontes, c'est le trop plein !


L'ouverture des magasins est parfaitement synchrone, on n'est pas tout de même dans une galerie marchande !



l'œuf neuf

Avec trois œufs : l'amour est un œuf frais, le mariage est un œuf dur,  le divorce un œuf brouillé...


 Maintenant ce sont les œufs mollés...
Ne dites pas que c'est gonflé de parler de nature ainsi !


Pour finir avec ces quelques pontes, voici la plus sportive,
deux équipes concourent sur le tapis vert :
les " rouge et noir ", l'équipe d'Henri Beyle, entraînés par Julien Sorel
les " ballons blancs " qui devraient se lâcher dans le match
Contrairement au rugby traditionnel, la mêlée est démêlée mais concentrationnaire.
Résultat : une opération dans les végétations !






Une autre tour de Babel entomologique 


Après avoir survolé sommairement quelques ordres des insectes
qu'il serait bon de développer par ailleurs,  le jardin et ses abords offrent beaucoup plus de possibilités
 de montrer l'abondance de la vie animale dans ses différentes formes.

J'en reste à ce qui est représentable, c'est à dire à ce que l'on peut capter
avec un appareil photo standard (un bridge Lumix)  puis reconnaissable par la suite
en utilisant le savoir accumulé au fil des années, l'expérience et les bibliothèques de références
qu'il faut choisir attentivement dans les offres du réseau Internet.
   
Dans le jardin avec quelques années d'observations qui sont indexées aux saisons,
et très variables selon le type climatique de l'année, nous n'y voyons pas les mêmes bestioles :
 durant les longues sécheresses, la vie biologique semble s'estomper,
 pendant les périodes pluvieuses, l'exploration et la prise de vue ne sont plus favorisées.
 Avançons quelques chiffres des possibilités de rencontres :
 de 600 à 800 espèces doivent être possibles au moins dans des conditions où l'on puisse reconnaitre
 quelque chose sans passer par les outils des spécialistes souvent restreints à une famille dans un ordre
tant la difficulté est grande et le temps chronologique exigeant.

Comment estimer  le potentiel pour le jardin et son village ayant des milieux divers évoqués auparavant ?

J'utilise souvent la certaine proportionnalité qui existe entre le nombre mieux connu d'espèces dans d'autres domaines.

Pour la flore vasculaire, par exemple, qui est j'espère, mieux connue par beaucoup,
 et parce que c'est par là que j'ai commencé un peu tardivement a exercé ma curiosité sur la nature
la commune où se situe le jardin accueille environ 540 espèces de cette flore vasculaire,
 soit environ1/4 de celle de la région Limousin et 1/10 de celle de la Flora Gallica
 (en retirant les ultra-spécifiques de la Corse....)

En France, 36000 espèces d'insectes sont inventoriées, on peut penser en utilisant la proportionnalité du paragraphe précédant
que 3000 (1/10) d'entre elles seraient présentes sur le territoire de cette commune moyenne du Bas-Limousin.
Sur une superficie bien plus restreinte comme c'est le cas d'un jardin
 on ne peut plus appliquer ce genre de proportion car ce milieu peut être trop homogène par rapport aux milieux de la commune,
les insectes sont souvent mobiles et peuvent y passer un moment sans en être un hôte fixe.

 Trois autres pages de cette série consacrée au jardin suivent, les liens apparaissent en fin de page.


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LES MOUCHES

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Création : Dominique Gaudefroy pour www.correzitude.fr --- octobre / novembre 2016 en Corrèze