L'Immortelle des frimas (Castroviejoa frigida), petite plante emblématique de Corse, illuminant les rochers ombragés en altitude supérieure à 1000 m. |
L'Immortelle des frimas (Castroviejoa frigida) |
La Sagine subulée de Reveliere (Sagina subulata subsp. revelierei) : orophyte endémique cyrno-sarde rencontrée comme beaucoup d'autres espèces remarquables, sur les pozzines du plateau de Coscione. |
La Nivéole à feuilles longues (Acis longifolia=Leucoium ) en fin de floraison. |
Bellium fausse pâquerette (Bellium bellidoides). |
Bellium fausse pâquerette (Bellium bellidoides). |
La Pâquerette des neiges (Bellium nivale), cette orophyte a été rencontrée dans les pozzines (voir ce que sont les pozzines ) |
Aye ! aye ! aye ! quel est cet ail ? Allium roseum ? |
L'ail de Corse (Allium corsicum) dans la réserve de Baracci avec la visite d'un coléoptère (Leptura cordigera). |
Astragale de Terracciano (Astragalus terrraccianoi) ce petit buisson très piquant ne sévit que vers Bonifacio et un peu en Sardaigne. |
La Belladonne (Atropa belladonna), une ensorceleuse qu'on aimerait revoir en Limousin. |
Le Cynoglosse de Crète (Cynoglossum creticum), semble également disparaître en Limousin dans sa station sud Corrèze. |
La Carline laineuse (Carlina lanata) |
Encore une très épineuse en Corse mais bénie par ailleurs ! la Corse est elle-même une épine dorsale : le Carthame laineux ou Chardon béni des Parisiens (Carthamus lanatus). |
Toujours dans le piquant corse avec la Centaurée rude (Centaurea aspera) |
Le Ciste à feuilles d'Arroche (Cistus halimifolius var halimifolius), une espèce qui a disparu de la France continentale. |
Le Souchet allongé (Cyperus longus) |
L'Orchis à sac (Dactylorhiza saccifera) est une spécialité corse dans la flore française. |
L'Orchis à sac (Dactylorhiza saccifera) fréquente les talus humides de l'intérieur de l'île. |
L'Orchis à sac (Dactylorhiza saccifera) dans le détail des fleurs. |
Cet oeillet (Dianthus arrosti) n'a pas l'air d'avoir un nom français attribué, c'est certainement une espèce rare et mal connue. |
Le Daphné garou (Daphne gnidium) est utilisé à des fins thérapeutiques bien que hautement toxique. |
La Dorycnie dressée (Lotus rectus ; ex ( Dorycnium rectum) ; ex (Bonjeanie recta)) dans la mégaphorbaie corse. |
La Vipérine d'Italie (Echium italicum subsp.italicum) impressionne par son port densément pyramidal. |
La Vipérine d'Italie (Echium italicum subsp.italicum) |
La Vipérine marine (Echium sabulicola) au port rampant. |
Le Goyage de Montevideo (Feijoa sellowiana) cultivé et encore plus exotique même sans video. |
La Véronique de Corse ou Véronique rampante (Veronica repens) dans les pozzines (voir ce que sont les pozzines ) |
La Véronique de Corse ou Véronique rampante (Veronica repens). |
Pozzine : mot créé à partir du corse pozzi (puits) et du terme alpine, milieu remarquable des hautes altitudes (>1600 m) abritant une belle flore spécifique et ayant un sol souple et spongieux, très agréable pour la marche. |
La Jusquiame noire (Hyoscyamus niger) voisine localement et botaniquement la Belladonne, elle est tout aussi ensorceleuse. |
La Lavande stoechas (Lavandula stoechas) parfois très florifère. |
Le Lis de la Madone ou Lis de la Vierge (Lilium candidum), de quoi rester doublement candide ! |
Candide aussi et laissant également pantois, le Pancrace d'Illyrie (Pancratium illyricum). En France uniquement sur l'île de beauté, sa voisine botanique plus connue, Pancratium maritimum, elle, se prélasse sur les plages. |
Le Pancrace d'Illyrie (Pancratium illyricum) dans un chaos rocheux près de la cascade des Anglais ( en Corse donc !) |
Avez-vous mis le nez sur l'effluve de la Myrte en fleurs ? (Myrtus communis) qui porté par le vent annonçe la proximité de la terre ferme aux marins. |
L'Astérolide maritime (Pallenis maritima); son milieu : pelouse aérohalophile méditerranéenne basophile ; tout est dit : il lui faut de l'ouverture vers la Grande bleue, le vent, un peu de sel et pas mal de calcaire. |
L'Astérolide maritime (Pallenis maritima) rayonne, l'autre Pallenis (spinosa) au dessous est aussi présente, ainsi avec ces deux espèces on a fait le tour du genre pour l'Europe. |
L'Astérolide épineux ou Buphthalme épineux ou Pallénis épineux - [ faites votre choix ] - (Pallenis spinosa) |
L'Eufragie visqueuse (Parentucellia viscosa), faut suivre son classement à ce maillot jaune dans la nomenclatura ! anciennement Bartsia viscosa L., et Eufragia viscosa (L.) Benth.), anciennement classée dans la famille des Scrophulariaceae, actuellement dans celle des Orobanchacea. |
L'Œillet saxifrage (Petrorhagia saxifraga) |
L'Immortelle d'Italie (Helichrysum italicum subsp.italicum) est très à l'aise près du rivage et de ses origines. |
Le Cinéraire maritime (Jacobaea maritima), cet ex Senecio bénéficie de la création du genre Jacobaea dans la Flora Gallica sortie en septembre 2014, flore prise en référence dans cette page et qui fait s'éclater le groupe important des sénéçons. |
L'Orpin pourpre (Phedimus stellatus) seul représentant indigènel du genre en France, l'autre Phedimus (spurius) courre assez souvent sur les murets du Limousin mais il a été introduit depuis le Caucase. |
Le Plantain de Bellardi (Plantago bellardii) a une petite taille, une abondante pilosité et des feuilles en rosette basale. |
Cette Potentille (Potentilla pedata) - je perds mon latin quant à "pedata"- est présente seulement en Corse ; dressée, proche de Potentilla recta aux feuilles un peu différentes et discrètement présente, elle, en Limousin. |
Le Chardon de Casabona (Ptilostemon casabonae) qui s'y frotte s'y pique, donc aussi endémiquement corse. |
Le Chardon de Casabona (Ptilostemon casabonae) sur les friches ensoleillées du col de St-Eustache, dénudé par l'incendie récent. |
La Pulicaire odorante (Pulicaria odora) très attractive pour les insectes et entr'autres les papillons corses, assez curieusement peu nombreux en espèces dans l'île au vu de la belle diversité botanique. |
La Renoncule à petites fleurs (Ranunculus parviflorus), ici dans l'île, disparue du Limousin mais retrouvée récemment à Brive. |
La Santoline de Corse (Santolina corsica), encore une cyrno-sarde uniquement. |
L'Orpin des Alpes (Sedum alpestre), alpin mais pas que, car ici franchement cyrnéen. |
La Scrofulaire à trois folioles (Scrophularia trifoliata), toujours une corse pure et dure avec quelques variations au niveau des feuilles. |
Orpin à feuilles courtes (Sedum brevifolium) |
La Sagine poilue (Sagina pilifera) : le second parfait gazon réservé aux montagnes cyrno-sardes.: |
Le Sérapias à fleurs raides (Serapias strictiflora), sa détermination l'est aussi sauf si... |
...on regarde de près la callosité munie de deux dents à la base de ce Sérapias à fleurs raides (Serapias strictiflora) |
La Crapaudine de Rome (Sideritis romana) : un thé de campagne rmaine ? |
Le Vélar ronciné (Sisymbrium runcinatum), un doute subsiste quand on connait la variation des sisymbres. |
L'Épiaire ... (Stachys corsica) eh!oui ...de Corse et un peu de Sardaigne tout de même. |
Le Berbéris de l'Etna (Berberis aetnensis) : discussion un brin volcanique autour de ce taxon qui, comme on le voit, est un sujet épineux. |
L'Épiaire poisseuse (Stachys glutinosa), devinez ! Elle n'est visible qu'en cette île dont Giovanni della Grossa pense qu'elle a été peuplée par un chevalier troyen, appelé Corso ou Cor, et une nièce de Didon, nommée Sica, que Corso a bâti les villes de l'île et leur a donné les noms de ses fils et de son neveu, Aiazzo, Alero, Marino, Nebbino. C'est ainsi que la Grande-Bretagne a eu son Brut, la France son Francus et que la Corse a son Corso, neveu d'Enée. Pour plus, on peut consulter le Wikipédia. |
La Germandrée glauque (Teucrium flavum subsp. glaucum), toujours et seulement en Corse, hélas ! pour nous, pôvres continentaux... |
La Germandrée à têtes (Teucrium capitatum subsp capitatum) autre espèce du genre spécifique de l'île. |
La Germandrée maritime (Teucrium marum) troisième germandrée quasi-unique par rapport à l'Héxagone. La quatrième étant la Germandrée arbustive (Teucrium fruticans), plus connue car utilisée horticolement. Teucrium marum est employée en homéopathie et à la réputation d'exciter les chats. |
Le Trèfle de Boccone (Trifolium bocconei) qui m'a valu une bourde tenace pour une détermination hasardeuse d'un trèfle briviste, enfin ici elle s'est mieux révélé gémélaire dans la réalité corse, très riche dans ce genre aux trois folioles. |
Le Trèfle fausse bardane (Trifolium lappaceum) |
Le Trèfle écumeux (iTrifolium spumosum) détermination difficile sur photo. |
Le Trèfle de Lucanie (Trifolium scabrum subsp. lucanicum) |
Le Mélilot à petites fleurs (Trigonella smallii ; ex Melilotus indicus) |
L'Écuelle à fleurs horizontales (Umbilicus horizontalis) |
L'Ortie noirâtre (Urtica atrovirens) aussi appelée Ortie de Dodart, une vraie corse doublement piquante. |
Pour finir avec la flore on peut aussi aller voir quelque bête locale comme cet oedemeridae indéterminé sur Dianthus arrosti. |
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