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La seconde page des insectes qu viennent visiter le fenouil du jardin concernent 
d'autres insectes appartenant à des familles hétéroclites en dehors des deux familles
 vues précedemment, c'est à dire les argidés et les vespidés.

Chrysididae est une famille d'insectes de l'ordre des hyménoptères. Ces insectes sont également appelés "guêpe-coucou"
Il s'agit d'un très grand groupe cosmopolite (plus de 3000 espèces décrites) de guêpes parasitoïdes ou cleptoparasites,
souvent brillamment ornementées et colorées avec des reflets métalliques
 (d'où leurs nombreux noms vernaculaires : guêpe-bijou, guêpe d'or, ou encore guêpe verte).
 Ils sont répandus sur tous les continents, et certaines espèces sont devenues envahissantes.

Chrysis chrysoprasina


Chrysis chrysoprasina
Chrysis chrysoprasina

Chrysis chrysoprasina
Chrysis chrysoprasina

Chrysis chrysoprasina
Chrysis chrysoprasina

Chrysis chrysoprasina
Chrysis chrysoprasina



Le genre Gasteruption a été décrit, en 1796 par l'entomologiste français Pierre André Latreille
quil est né Brive-la-Gaillarde, le 20 novembre 1762
Latreille se plaisait à raconter qu'il devait la vie à un insecte (un Coléoptère, la Nécrobie à col roux)
qu'il avait découvert dans sa geôle. A l'automne 1794, le médecin de la prison,
voyant son érudition entomologique, le signala à Jean-Baptiste Bory de Saint-Vincent,
qui le fait libérer in extremis, peu avant sa déportation pour le bagne de Guyane.
Cette intervention lui sauva la vie puisque le navire " le Républicain" qui devait l'emmener en Guyane sombre
devant le phare de Cordouan avec tous les prisonniers se trouvant à son bord.

Gasteruption sp. mâle
Gasteruption

Gasteruption sp.  femelle
Gasteruption

Gasteruption sp.  femelle
Gasteruption

Gasteruption sp.  femelle
Gasteruption

Les larves des Gasteruption sont parasites de larves d'abeilles solitaires.
Ces apocrites appartiennent au groupe des térébrants, porteurs de tarières.

Suivant l'espèce, plusieurs méthodes sont employées. A l'aide de son ovipositeur il perce et pénètre dans les nids des abeilles solitaires et
 dépose ses œufs à côté de ceux de son hôte ou sur l'œuf même ou encore sur la larve de son hôte.
Une autre espèce, pond son oeuf sur la réserve de miel. La larve parasite consomme suivant les espèces, les œufs
ou  les larves hôtes ainsi que les réserves de pollen accumulées par l'abeille et gardées dans la cellule pour sa propre progéniture.

Chez d'autres, la larve parasite va se nourrir de la larve de son hôte une fois celle-ci éclose,
en la consommant peu à peu, en la gardant "en vie", du moins en état jusqu'à ce qu'elle soit prête à construire son propre cocon et à se transformer.
Une ou de nombreuses larves parasites s'attaquent à une même larve d'abeille.

Gasteruption sp.  femelle


Gasteruption sp.  femelle
Gasteruption

Gasteruption sp. mâle
Gasteruption

Gasteruption sp. mâle


Gasteruption sp. mâle

Un autre petit hyménoptère (de l'ordre du mm) pointe le bout du nez sur ces photos,
mais le gapteruption est lui-même déjà une petite bestiole

Gasteruption sp. mâle



Gasteruption sp. mâle


Gasteruption sp. mâle


Gasteruption sp. mâle


Gasteruption sp. mâle en vol,
semble avec la répartition de ses masses trouver un équilibre pour effectuer un vol correct.




« Ce sont bien les Ichneumons qui sont les meilleurs auxiliaires naturels des forestiers,
et l'histoire de la lutte contre les Lépidoptères phytophages prouve que leur concours a toujours été fort apprécié. »
 écrivait en 1913 A. Barbey (Expert forestier, correspondant étranger de la Société nationale d'agriculture de France)
dans son Traité d'entomologie forestière.


Les Ichneumons : famille de guêpes solitaires parasites particulièrement vaste et
complexe tant du point de la taxonomie que des comportements parasitaires.
Certains sont capables de détecter leurs hôtes à travers d’épaisses parois et de percer plusieurs centimètres de bois
pour pondre leurs larves directement dans le corps du malheureux insecte hôte...

Ichneumon sp.
Ichneumon

Les guêpes solitaires de la famille des Ichneumonidae sont extrêmement diversifiées.
Certains spécialistes estiment qu’il existerait près de 100 000 espèces d’Ichneumonidae dont 25 000 ont déjà été décrites !
Toutes ces espèces sont parasites ou parasitoïdes, et la diversité du groupe se reflète dans la diversité des hôtes.
Les Ichneumonidae parasitent en effet des insectes et arachnides très variés : araignées, pseudoscorpions, chenilles,
coléoptères, mouches, hyménoptères, trichoptères, neuroptères, raphidioptères, mouche-scorpions,...
la plupart des ordres d’insectes peuvent être parasités par des ichneumons.

Ichneumon sp.
Ichneumon

Ichneumon sp.



Ichneumon stramentarius
Ichneumon stramentarius

Ichneumon stramentarius
Ichneumon stramentarius

Ichneumon stramentarius
Ichneumon stramentarius

Parmi les Ichneumonidae aux modes de vie les plus bizarres, on trouve ceux parasites des araignées :
la femelle ichneumon pond ses oeufs dans le sac d’oeuf d’une araignée, et les larves qui éclosent se fixent au dos des araignées
et sucent leur hémolymphe (le sang des insectes) jusqu’à ce que l’araignée de meure d’épuisement.
Il existe également un genre d’Ichneumonidae, le genre Agriotypus, chez qui les femelles parasitent les larves des trichoptères qui sont aquatiques.
Pour cela, elles s’accrochent solidement à un support en bord d’eau, une pierre ou une tige de plante aquatique par exemple,
et rampent jusqu’au fourreau de la larve de trichoptère.
Une fois qu’elles ont trouvé une larve d’une espèce de trichoptère hôte, elles percent son fourreau et pondent un oeuf à l’intérieur de celui-ci.
La larve d’Ichneumonidae, une fois sortie de l’oeuf, se nourrit de la larve de trichoptère sans la tuer immédiatement.
Elle attend d’être presque entièrement développée pour finir de consommer son hôte.
Une fois le repas terminé, la larve de l’Agriotypus tisse un bouchon pour rendre le tube étanche et construit un long ruban de soie qu’elle pousse hors de son abri.
Ce ruban, long de plusieurs centimètres, possèderait une structure particulière qui permettrait à la larve de remplir le fourreau d’air respirable !
Pour sortir de l’eau et commencer leur vie aérienne, ces étranges guêpes semi-aquatiques se contentent de découper le bouchon du fourreau et
de se laisser entrainer par la bulle d’air formée dans leur cocon jusqu’à la surface.
Un cycle semi-aquatique similaire est observé chez d’autres ichneumons du genre Tanychela, parasites de chenilles aquatiques de la famille des pyrales .



Ichneumon xanthorius mâle, grand insecte pour le genre et assez peu farouche ce qui permet une approche facile et des clics sans claques.
Ichneumon xanthorius

Ichneumon xanthorius
Ichneumon xanthorius

Ichneumon xanthorius
Ichneumon xanthorius

Ichneumon xanthorius


Ichneumon xanthorius





Ichneumonidae sp.
Ichneumonidae


Ichneumonidae sp.
Ichneumonidae

Ichneumonidae sp.
Ichneumonoidea

Ichneumoninae sp.
Ichneumoninae

Ichneumoninae sp.
Ichneumoninae

Ichneumoninae sp.
Ichneumoninae

Ichneumoninae sp.
Ichneumoninae



Les Sphecidae sont une famille d'insectes hyménoptères apocrites de la superfamille des Apoidea.
Plus de 7 700 espèces de sphécides ont été décrites à ce jour, réparties dans quatre sous-familles.

Sceliphron caementarium : Espèce d'origine nord-américaine introduite en Europe vraisemblablement
via le sud de la France au début des années 1970?
Elle est maintenant également présente dans le Sud-Ouest comme l'atteste ces observations en Bas-Limousin

Sceliphron caementarium
Sceliphron caementarium

Sceliphron caementarium
Sceliphron caementarium


Sceliphron destillatorium :

" ...cet hyménoptère observé par Fabre, la guêpe fouisseuse qui pour ses petits après sa mort,
aient de la viande fraîche à manger, appelle l'anatomie au service de la cruauté et,
ayant capturé des charançons et des araignées, leur perce avec un savoir et une adresse merveilleux,
le centre nerveux d'où dépend le mouvement des pattes mais non les autres fonctions de la vie,
de façon que l'insecte paralysé auprès duquel elle dépose ses oeufs, fournisse aux larves quand elles éclorons,
un gibier docile, inoffensif, incapable de fuite ou de résistance et nullement faisandé"
PROUST (1913) cité in "philosophie de l'insecte" de J-M.Drouin.

Sceliphron destillatorium : le Pélopée bouilleur (ou barbouilleur) se différencie par la base de ses antennes jaunes
Sceliphron destillatorium

Sceliphron destillatorium
Sceliphron destillatorium

Sceliphron destillatorium en grand écart sur deux ombellules, un bon nombre d'individus sont venus durant juin et juillet sur le fenouil du jardin
Sceliphron destillatorium

Isodontia mexicana : Le Sphex mexicain, souvent présenté dans mes pages,
vient plus rarement sur le fenouil bien qu'il soit très présent dans le jardin.



insecte resté mystérieux pour l'instant





Des diptères visitant le fenouil :

Cylindromyia bicolor
Cylindromyia bicolor
Cylindromyia bicolor

La larve de cette tachinide parasite la punaise Rhaphigaster nebulosa, la punaise grise aux antennes noires et blanches :
Voici la punaise qui se tient justement sur une feuille non loin du fenouil :

Rhaphigaster nebulosa


Cylindromyia bicolor
Cylindromyia bicolor


Helina impuncta
Helina_impuncta

Helina impuncta


Milesia crabroniformis : la Milésie faux-frelon
Milesia crabroniformis

Ce syrphidé relativement rare est le plus grand parmi les espèces européennes.
 Les adultes atteignent 25 mm de long. Comme pour d'autres espèces de diptères, les mâles ont les yeux qui se touchent
tandis que les femelles ont les yeux séparés.
Milesia crabroniformis
Milesia crabroniformis

Peut-être une mouche du genre Soleria, assez fréquentes dans le jardin.














Trichopoda pennipes : Ce parasitoïde  permet de contrôler la punaise Nezara viridula
Trichopoda_pennipes

Nezara viridula : Punaise verte ponctuée ravageuse du jardin d'été mais controlée (ravagée) par Trichopoda pennipes .
Il faut savoir sceller des alliances au jardin, car la bestiole Nezera  est très présente au jardin
et comme elle se présente sous des formes différente au fil de ses mues c'est pas toujours facile de la reconnaître.



Tabanus bromius : Taon du Brome
Diptère aux gros yeux, avec des bandes claires sur le thorax et des triangles clairs
sur chaque segment de l'abdomen foncé.
. L'espèce est identifiée grâce à la bande sombre qui traverse l’œil.
Le mâle butine les fleurs et ne pique pas.
Tabanus_bromius

Tabanus bromius


Tabanus bromius
Tabanus_bromius


Sapromyza (sexpunctata ?)
Sapromyza

Sapromyza (sexpunctata ?)
Sapromyza


Limnophora obsignata : mouche au graphisme qui la fait bien remarquer
Limnophora obsignata

Limnophora obsignata
Limnophora obsignata


Setisquamalonchaea fumosa
Setisquamalonchaea fumosa

Setisquamalonchaea fumosa : on trouve à coté encore plus petit
Setisquamalonchaea fumosa

Setisquamalonchaea fumosa
Setisquamalonchaea fumosa

Setisquamalonchaea fumosa
Setisquamalonchaea fumosa

Syrphidae

Sphaerophoria
Sphaerophoria

Syrphidae
Syrphidae

Syrphidae
Syrphidae



Deraeocoris ruber : La forme adulte (y compris le scutellum) est soit orange soit noire, le cunéus est toujours rouge.
Les ailes antérieures sont brillantes.
Deraeocoris_ruber

Deraeocoris ruber
Deraeocoris_ruber


Une version juvénile de Deraeocoris ruber, morphologiquement il est diffcile de rapprocher les deux bestioles,
c'est l'une des difficultés courantes rencontrées chez les punaises quand on s'essaie à la détermination.



Ladoga camilla : le Petit Sylvain, ce papillon affectionne plutôt les biotopes sylvicoles :
les clairières ensoleillées, forêts de feuillus, bois, chemins et lisières forestières.
Ici il a quitté l'ourlet forestier pour goûter l'aire de repos momentané du fenouil
Ladoga camilla

Ladoga camilla : Le Petit Sylvain
Ladoga camilla

Mordellidae est une famille d'insectes de l'ordre des coléoptères, de la superfamille des Tenebrionoidea.
Ils sont communément appelés coléoptères sauteurs, du fait de leur mode de fuite devant un prédateur. Cette famille est composée de plus de 1500 espèces.

Mordellidae sp. : un insecte de quelques milimètres que l'on rencontre fréquemment dans le jardin,
où il en existe plusieurs espèces un peu moins noirâtres.
Mordellidae

Mordellidae sp.
Mordellidae


La Punaise arlequin (Graphosoma lineatum) est un insecte hétéroptère de la famille des Pentatomidae..
C'est un insecte courant des zones chaudes et ensoleillées d'Europe, parfois en grand nombre, sur les ombelles d'Apiacées.
Son habitat naturel ce sont les friches, les terrains vagues, les pelouses sèches, le talus des routes, les haies vives et les jardins
qui offrent des carottes sauvages, des fenouils, des angéliques, des chardons bleus ou des panais dont elle suce la sève
ou les jeunes graines en formation avec son rostre.
Punaises arlequin (Graphosoma lineatum) constamment présentes en grand nomnbre sur le fenouil durant sa floraison


La Coccinelle asiatique (Harmonia axyridis) est une espèce de coccinelle aphidiphage
(qui se nourrit de pucerons), originaire de Chine.
 Dès le début du XXe siècle, mais surtout plus massivement vers la fin des années 1980, elle a été importée en Europe et aux États-Unis pour la lutte biologique.
Son comportement, sa prolificité et sa voracité en font désormais une espèce invasive nuisible pour les coccinelles autochtones qu'elle tend à éliminer.

Coccinelle asiatique (Harmonia axyridis) revêt de mutiples faciès, ici très noire et peu de points



Carpocoris purpureipennis : la punaise des fruits à pattes rouges

Des autres hétéroptères




Fin de l'esprit du fenouil


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Création : Dominique Gaudefroy pour www.correzitude.fr --- août 2017 en Corrèze