Zut! Vous avez trouvé le sésame.
Bien! On a tous craqué un jour dans sa petite vie, après une longue traque pour ce crac-crac, qui nous laisse tout en vrac.

Un gramme
de programme

apprendre
et comprendre

reprendre
et surprendre

un drame
qui se trame

l'idée fixe 
 le suffixe

qui préfixe
  le film x

car sans le  te 
 ce n'est jeu

mais dans ce  te
 quel enjeu !


Allons y
crescendo


Allons-y crescendo

en sol fa mi ré do

tu as le scénario
je suis l'incognito
prenant à contrario
la voie de ton véto
pour hisser en ton dos
ma mâle libido

de ces sens inédits
que l'ardeur me prédit
tu me diras maudit
quand mon désir hardi
se sera tant raidi
en ton sens interdit
tu comprendras pardi
le non sens du non-dit



A TON TURLUTUTU


à ton turlututu
j'ai su et attendu
que rendue tu te tus
fondue et refendue
et dans l'abus têtu
qui me mut si tendu
tu as vu ta vertu
repue et suspendue

à ce taratata
tu as cahin-caha
d'alpha en oméga
sans un iota d'yoga
remis pour ton pacha
ton barda de gala
qui raviva baba
son desiderata









CREUX DE DUNES

Quand au creux de tes dunes

ma langue comme aucune
va et vient en chacune
des lèvres peu communes
le désir , sa rancune
gonflent l'arbre et ses prunes
fruits de l'idée de lune
qui hante toute ma une  

Déjà un peu démise
mais pas encore soumise
je te sens bien surprise
quand en doublant la mise
par une ultime reprise
de ma queue de cerise
tu es si bien comprise
dans le jet qui me brise

Ton plus étroit canal
offre un parfait ovale
à ton mâle qui s'empale
sans vraiment ton aval
et ton râle s'emballe
par l'anal qui avale
la semence et son mal
le désir et son bal

                       





TU SERAS MA GARCE
Oui tu seras ma garce
m'amenant haletant
me poussant chancelant
oui tu auras ma farce
m'attirant écumant
 m'emmenant titubant
oui tu seras la garce
tu seras mon supplice
aux bords des orifices
au fond du précipice
au moment bien propice
comme chien en sa lice
au bout de ta malice
privée de mes épices
 

 
  
   
  
      

JE ME SENS    TU ME SENS  

Tapie au périnée
sise à la périgée
où désirs à l'apogée
comme lame surinée
je me sens tumescent
cariatide callypige
en l'instant qui se fige
je me rends frissonnant
en ce si bel office
du convoité calice
par ma langue complice
en ton tréfonds s'immisce
tu me dis foisonnant
dans laquelle je m'érige
dans l'esprit en vertige
en ton sein turgescent
 

 

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